Le jour où j'ai changé mon nom...
... ce n'est pas vraiment le jour où j'ai tué mon père.
Comme certains l'ont remarqué, et beaucoup ne le comprenne pas, je vais expliquer !
Tout d'abord, pour moi ça relevait presque du traditionnel : mon père, ma mère, ma sœur, mon beau-père ont changés leurs noms, alors moi aussi, je ne vois pas pourquoi je serais la seule.
Dans ma tête ça sonne un peu comme une renaissance, et non comme un rejet familial : on m'a choisi un prénom, et on m'a donné un nom. Je garde le prénom, mais je construis mon identité avec un nom qui m'est propre.
Et puis vous conviendrez, pour ceux qui le connaisse, que mon nom officiel n'est pas très glamour. Surtout dans le(s) métier(s) vers lequel je me projette.
Pour ceux qui ne savent pas, ce nom définit quelque chose de pas très fin. Alors je vous l'accorde, j'y ai additionné de nombreuse années celui de ma mère (mais son pseudo, donc là ça devient compliqué), qui est le même que notre cher protagoniste des Liaisons Dangereuses.
Plus classe. Oui ok, mais du coup, c'était un collage pas très orthodoxe, qui prenait la part artificielle de la mère pour combler la lacune naturelle du père.
Du coup, je me le suis trouvé, non sans mal, ce nom qui m'est propre.
Je voulais garder quelque chose de composé, et aussi qui ait du sens par rapport à ce que je suis.
C'est donc un anagramme arrangé du premier nom, et la moitié du second, qui nous donne un résultat qui claque pas mal, je dois dire.
Donc nom, ce n'est pas que de la pure coquetterie, il y a un peu de sens dans la démarche ; )